Lundi 8 septembre, une cinquantaine de jeunes vulnérables franchiront une étape décisive en intégrant la première cohorte du programme pilote « École de Seconde Chance » (ESC), lancé par le gouvernement haïtien avec l’appui de l’UNFPA.
Ce projet s’adresse à des publics longtemps tenus à l’écart du système éducatif et professionnel. Il vise notamment des mères célibataires, des survivantes de violences, des personnes vivant avec un handicap ainsi que des déplacés des camps de la capitale. L’objectif est de leur offrir une qualification et un accompagnement ouvrant la voie vers une autonomie économique et sociale.
Pendant deux mois, les bénéficiaires recevront une formation modulaire dispensée par l’École Professionnelle Nouvelle Technologie Boschoise. Ils apprendront la mécanique de motocyclettes, la réparation de téléphones portables et seront initiés au dépannage d’ordinateurs. Le choix de ces filières repose sur leur forte demande sur le marché du travail et leur potentiel d’insertion rapide.
Le financement provient du plan de travail conjoint 2025 conclu entre l’UNFPA et le Bureau du Secrétaire d’État à la Population et au Développement Humain. Pour les responsables, il ne s’agit pas seulement de transmettre des compétences techniques mais aussi de renforcer l’accès des jeunes bénéficiaires à la santé, à une alimentation adéquate et à un logement décent. Ce programme se veut un levier pour améliorer durablement les conditions de vie des participants et de leurs familles.
La cérémonie de graduation de cette première promotion est attendue pour la fin novembre. Le Secrétaire d’État Arry Marsan estime que cette expérience pilote pourrait être étendue à d’autres régions. En donnant une nouvelle chance à des jeunes en situation de grande vulnérabilité, l’« École de Seconde Chance » se présente comme une véritable opportunité de reconstruction personnelle et d’inclusion sociale.
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