Dans une lettre ouverte adressée au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et au Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, un groupe de juristes, éducateurs et syndicalistes engagés tire la sonnette d’alarme sur ce qu’ils qualifient de « dérive grave et dangereuse » au sein de l’Électricité d’Haïti (EDH).
Le document, également transmis à plusieurs chancelleries étrangères, à des organisations internationales et à la presse nationale et internationale, accuse le directeur général de l’EDH, Jean Errol Morose, d’être impliqué dans des pratiques de corruption, de sabotage et de collusion avec des groupes armés.
Accusations de financement du terrorisme et de collusion politique
Selon les signataires, Jean Errol Morose aurait délibérément recruté des membres actifs de la coalition criminelle « Viv Ansanm », accusée d’alimenter la terreur armée dans la capitale. Ils l’accusent également d’avoir détourné des fonds et utilisé des contrats illégitimes pour financer ces réseaux criminels.
La lettre évoque aussi une instrumentalisation politique de l’EDH, citant des manœuvres visant le renversement du CPT, ce qui compromettrait gravement la neutralité de l’administration publique.
Sabotage présumé de la centrale de Péligre
Un point particulièrement préoccupant souligné par les auteurs est le sabotage progressif et intentionnel de la centrale.
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