Saint-Domingue, 13 octobre 2025 — Les autorités américaines ont rapatrié un total de 3 581 citoyens dominicains depuis le début de l’année, selon les données communiquées dimanche par la Direction générale des migrations (DGM) de la République dominicaine.
Parmi ces personnes, 2 452 ont été renvoyées pour des raisons purement migratoires, tandis que 1 129 autres ont été expulsées en raison d’accusations criminelles, notamment liées à la drogue, aux agressions ou aux homicides.
Le rapport de la DGM indique que 90,23 % des rapatriés sont des hommes et 9,77 % des femmes. En outre, neuf ressortissants dominicains ont choisi de retourner volontairement dans leur pays, soit 0,25 % du total.
Selon l’institution, le mois de juillet 2025 a enregistré le plus grand nombre de retours forcés, avec 531 personnes expulsées des États-Unis. Les principaux motifs de ces rapatriements incluent : • 553 personnes pour trafic ou possession de drogue ; • 126 pour agressions ; • 101 pour faits de violence ; • 67 pour port illégal d’armes à feu ; • 42 pour infractions ou crimes sexuels ; • 35 pour homicide ; • 22 pour fraude ; • 17 pour usage de faux documents.
D’autres motifs, moins fréquents mais notables, concernent des cas de blanchiment d’argent, de traite d’êtres humains et de contrebande, précise encore la DGM.
La Direction générale des migrations rappelle que ces chiffres ont connu une hausse depuis le durcissement des politiques d’expulsion des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, justifié, selon Washington, par des considérations de sécurité nationale et d’économie intérieure.
Cette politique continue d’avoir un impact direct sur la communauté dominicaine installée sur le territoire américain, où vivent plusieurs centaines de milliers de ressortissants de la République dominicaine, dont beaucoup sans statut légal.
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