Environ 20 personnes sont mortes dans un grand hôpital de la capitale de la Birmanie, après le violent séisme qui a frappé vendredi à la mi-journée le pays, entraînant des dégâts considérables, a déclaré un médecin à l'AFP.
"Jusqu'à présent, une vingtaine de personnes sont décédées après leur arrivée dans notre hôpital. Beaucoup de gens ont été blessés", a déclaré le médecin de l'hôpital général de Naypyidaw, qui compte un millier de lits.
Le séisme, de magnitude 7,7, a frappé le pays avec un épicentre situé au nord-ouest de la deuxième plus grande ville du pays, Mandalay, à environ 250 kilomètres au nord de Naypyidaw.
Dans la capitale birmane Naypyidaw, où les routes se sont fissurées et déformées, le sol a vibré pendant trente longues secondes, avant de se stabiliser, selon des journalistes de l’AFP qui se trouvaient sur place. Dans un hôpital de la capitale birmane où le chef de la junte Min Aung Hlaing s’est rendu en personne, des centaines de blessés ont afflué, selon des journalistes de l’AFP sur place.
Des rangées de blessés étaient pris en charge à l’extérieur du service des urgences, en raison des dégâts subi par le bâtiment, avec l’entrée des urgences complètement effondrée. Un responsable de l’établissement a chassé les journalistes en disant : « C’est une zone avec beaucoup de victimes ». « Je n’ai jamais rien vu de tel. Nous essayons de gérer la situation », a déclaré un médecin à l’AFP, confiant son épuisement. « Nous voulons que la communauté internationale fournisse une aide humanitaire aussi rapidement que possible », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la junte, Zaw Min Tun, à cet hôpital.
L’état d’urgence a été déclaré dans les six régions de Birmanie plus affectées : Sagaing, Mandalay, Magway, le nord-est de l’Etat Shan, Naypyidaw et Bago, selon un communiqué. Zaw Min Tun a indiqué que des dons de sang étaient nécessaires pour des victimes à Mandalay, Naypyidaw et Sagaing.
Le Placentin avec AFP.
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