Le vice-président de l’Association haïtienne de psychologie (AHPsy), Pascal Nery Jean Charles, a lancé ce mardi un cri d’alarme sur l’état psychologique des enfants déplacés en Haïti. Intervenant sur Magik 9, il évoque une « vulnérabilité sans précédent » liée à la violence, aux déplacements forcés et à la fermeture d’écoles.
Beaucoup d’enfants, témoins ou victimes de violences, développent des troubles graves : agressivité, isolement, imitation de comportements de gangs. Le manque d’encadrement, l’insécurité alimentaire et l’absence de soins aggravent leur état.
Jean Charles appelle à une réponse urgente : déploiement de psychologues dans les écoles et sites de déplacés, et transformation du discours social pour éviter que les enfants n’érigent les chefs de gang en modèles.
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