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Barack Obama brise le silence devant les accusations «scandaleuses» de Donald Trump

L’ancien président américain Barack Obama n’a pas mâché ses mots pour répondre aux attaques «ridicules» et «scandaleuses» de Donald Trump qui l’accuse de «trahison» et d’avoir tenté «de monter un coup d’État» en fabriquant de faux renseignements contre lui.

«Par respect pour la présidence, notre bureau n’accorde généralement pas de réponse aux absurdités et à la désinformation constantes provenant de la Maison-Blanche. Mais ces affirmations sont suffisamment scandaleuses pour en mériter une», a réagi mardi le bureau de Barack Obama.

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Ce dernier a ainsi brisé le silence après une série de tirades répétées du président américain actuel, Donald Trump. Le porte-parole d’Obama estime que les accusations de Trump sont une «piètre tentative de détourner l’attention». Le républicain est empêtré dans l'affaire Epstein depuis plusieurs jours.

Ingérence russe : Trump accuse Obama d’avoir fabriqué de fausses informations sur une possible ingérence russe dans le but de lui nuire lors des présidentielles de 2016. Le républicain a basé ses affirmations sur un document de 11 pages publié la semaine dernière par Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national, soutenant que l’administration d’Obama aurait tenté «de monter un coup d’État» en suggérant une interférence de la Russie pour discréditer Hillary Clinton, son opposante à l’époque. «Voilà ce dont vous devriez réellement parler», a lancé le président républicain aux journalistes qui le questionnaient encore sur les derniers rebondissements du dossier ultrasensible de Jeffrey Epstein.

«De la trahison» «Il est coupable. C’était de la trahison. [...] Ils ont tenté de voler l’élection. Ils ont tenté de perturber le scrutin. Ils ont fait des choses que personne n’aurait pu imaginer», a affirmé Trump aux journalistes en qualifiant Obama de «chef de gang», selon The Guardian.

Au nom de Barack Obama, son bureau a qualifié ces allégations «étranges» et «ridicules» de «piètre tentative de diversion» alors que la presse américaine talonne le président sur sa relation avec le riche financier mort en prison en 2019, juste avant son procès pour crimes sexuels. «Rien dans le document publié la semaine dernière ne remet en cause la conclusion largement acceptée selon laquelle la Russie a œuvré pour influencer l’élection présidentielle de 2016, mais n’a réussi à manipuler aucun vote», a-t-il déclaré, selon le média britannique.

Ces affirmations d’ingérence russe avaient par ailleurs été confirmées dans un rapport bipartisan de la commission sénatoriale du renseignement en 2020, alors dirigée par Marco Rubio, aujourd’hui secrétaire d’État de l’administration Trump, a-t-il rappelé.

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