Au moins 24 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes ce samedi 20 juillet dans la bande de Gaza, ont affirmé les services de secours du territoire palestinien dévasté par plus de neuf mois de guerre entre Israël et le Hamas. L'armée israélienne, elle, a affirmé avoir «éliminé des terroristes» dans les frappes et les combats dans la bande de Gaza.
Une frappe israélienne a touché le camp de Nousseirat (centre), tuant deux femmes et un enfant, a indiqué un responsable de l'hôpital al-Awda. Dans ce même hôpital, un bébé a été sauvé du ventre de sa mère, tuée également à Nousseirat après une frappe.
«Deux de mes filles et quatre membres de ma famille sont morts, a déclaré Manar Abou Sidra, dont la maison a été touchée par une frappe à Nousseirat. C'est de la barbarie. Nous n'avons aucun lien avec les organisations [armées], alors pourquoi nous prendre pour cible ?»
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre a déclenché la guerre, a vu dans ces frappes une «réponse» d'Israël à l'avis rendu la veille par la Cour internationale de justice (CIJ) qui a jugé «illicite» l'occupation israélienne de territoires palestiniens depuis 1967. Une décision qualifiée d'«historique» par les Palestiniens et de «mensongère» par Israël.
La Défense civile a fait état de neuf morts dans des frappes à Gaza-ville (nord). «Nous dormions dans nos appartements et soudain, nous avons entendu un boum! Nos appartements ont été touchés, chacun cherchait ses enfants», témoigne Hassan Ayyad, un habitant de Gaza-ville.
L'hôpital Al-Awda a dit avoir admis quatre enfants blessés alors qu'ils jouaient sur le toit de leur maison, après une frappe de drone israélien à Al-Bureij (centre). Certains ont dû subir des amputations, selon l'établissement.
Le Placentin Avec le Figaro
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