Dans une correspondance adressée au commissaire du Gouvernement près du Tribunal de première instance de Port-au-Prince Me Edler Guillaume, Martine Moïse expose ses doutes et inquiétudes suite à la publication dans la presse électronique, nationale et internationale des accusations contenues dans l'ordonnance du juge Walther W. Voltaire dans le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Me Emmanuel Jeanty de EXPERTUS FIRME D’AVOCATS au nom de sa cliente Martine Moïse souligne avoir constaté une copie dépourvue d'éléments essentiels de légalité et d'authenticité, à savoir la signature du juge instructeur et le sceau de son cabinet.
A en croire cette ordonnance non authentifiée, la défense déplore la manière de la faire circuler sur les réseaux sociaux avant même sa version officielle compte tenu de son importance et du secret dont elle devrait se revêtir.
Le conseil de défense de l'ex-Première dame stipule qu'il est de notoriété publique que le mandat du juge instructeur avait déjà expiré avant la dissémination sur les plateformes en ligne de cette prétendue ordonnance dépourvue de toute authentification pensant que cette incohérence temporelle justifie des doutes raisonnables quant à l'intégrité du processus judiciaire et suscite des inquiétudes quant à la validité de ces événements.
«Il est donc impératif qu'une gerbe de lumière soit projetée sur cette situation paradoxale afin de tenter de préserver l'intégrité du système judiciaire et de garantir le respect des droits fondamentaux de toutes les parties impliquées dans cette affaire,» conclut-il.
0 Commentaire