Coup de tonnerre dans les rangs du Parti Politique Pitit Dessalines: les neuf membres de la Coordination Communale de Saint-Marc ont annoncé leur démission collective dans une lettre datée du 7 juillet 2025, adressée à Moïse Jean Charles, secrétaire général de la formation politique.
Le document, signé par l’ensemble des membres concernés, officialise une rupture nette et immédiate avec la structure locale du parti dans le département de l’Artibonite. Si la lettre ne précise pas les motifs exacts de cette décision, le ton formel et l’unanimité des signataires révèlent une prise de distance claire vis-à -vis du leadership national.
Parmi les signataires figurent : Jean Micado Merès, coordonnateur, Jonas Nazaire, vice-coordonnateur, Bernard Samuel, secrétaire, Wanyou Saint Fleur, secrétaire adjoint, Gerlo Derisse, responsable aux affaires politiques
Angeline Fils Aimé, responsable des organisations, Enès Louisaint, conseiller juridique, Maxène Germain, responsable aux affaires paysannes, Mackenson Jean Pierre, délégué.
Dans leur correspondance, les démissionnaires déclarent vouloir « informer le public en général, national, qu’international », tout en adressant à Moïse Jean Charles leurs salutations patriotiques. Une formule polie qui tranche avec la portée politique du geste. En se retirant collectivement, ces cadres affaiblissent considérablement l’assise locale de cette structure politique dans une ville historiquement stratégique comme Saint-Marc.
Alors que le parti de l’ancien sénateur tente depuis plusieurs mois de reconstituer ses structures locales, cette défection coordonnée semble traduire une désillusion profonde. Des promesses non tenues — qu’il s’agisse de nominations internes, de soutiens électoraux ou d’engagements financiers — pourraient avoir progressivement miné la confiance de la coordination envers la direction nationale.
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