Le Centre d’Intervention en Droits Humains (CIDHU) a dénoncé dimanche, dans une note de presse, la présence au sein de l’administration publique de plusieurs responsables cités dans des affaires de corruption. L’organisation appelle les autorités de transition à réagir sans délai.
Le communiqué fait état de rapports de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) et de la Fondation Je Klere (FJKL), qui mettent en cause des membres du gouvernement et des directeurs généraux. Figurent parmi eux la ministre des Sports, de la Culture et de la Communication, Niola Lynn Dévails Octavius, le ministre de la Défense, Patrick Délatour, ainsi que le ministre des Affaires Sociales et du Travail.
Du côté des directions générales, les noms de Jean Patrick Durandis (Culture et Communication), de Germain Paulémond (SNGRS) et de son adjoint Max Alex Joseph sont cités. Les accusations portent principalement sur des cas présumés de détournement de fonds publics.
Selon le CIDHU et plusieurs organisations signataires, le fait que ces responsables demeurent en poste malgré les conclusions des organismes de contrôle affaiblit la crédibilité de l’État. Elles estiment que l’inaction gouvernementale entretient la méfiance de la population à l’égard des institutions.
Aux côtés du CIDHU, le RNDDH, le CPRODHULF, la DVH, l’ORDEDH et le PNPDH appellent le Conseil Présidentiel de Transition à prendre des mesures correctives, notamment le remplacement des responsables visés. Dans le texte signé par Jonas Auguste, Me Lucienne Justimé, Me Johnny Cilnéus, Me Darbenzky Gilbert et Jackson Pierre-Noël, les organisations rappellent qu’un État fort repose sur l’intégrité et la transparence de ses dirigeants.
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