Ce qui en est sorti de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU sur Haïti

• Par Yvena ISIDOR
• 19-03-2024
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• Le Placentin

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à huis clos lundi en fin d’après-midi en présence de María Isabel Salvador, représentante spéciale et Chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), ainsi que d’un représentant de la Communauté des Caraïbes.

Cet accord, facilité par la CARICOM en réponse à l’escalade récente de la violence des gangs dans le pays, visait à obtenir une mise à jour sur l’accord du 11 mars pour un arrangement de gouvernance transitoire en Haïti.

Cet accord, né suite à la démission du Premier ministre Ariel Henry le 11 mars dernier, prévoit la création d’un Conseil présidentiel de transition composé de sept membres votants issus de différentes structures politiques et de deux observateurs non-votants sortis de la société civile et de la communauté religieuse.

Face à cette flambée de violence, le Conseil de sécurité de l’ONU exprime une profonde préoccupation et appelle à un déploiement rapide de la mission MSS afin de garantir des conditions de sécurité propices à un processus politique inclusif et à des élections libres et équitables en Haïti. Un déploiement qui est toujours en suspens, en attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre intérimaire et de ressources supplémentaires.

Il est important de souligner que la Platfòm Pitit Desalin dirigée par l’ancien sénateur Jean-Charles Moïse refuse de participer, proposant de préférence un conseil présidentiel alternatif composé de 3 membres. Le conseil initial de neuf membres est alors réduit à huit.