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Justice

Massacre à la Saline : «C'est une affaire d'État » Arnel Belizaire défend Barbecue et consorts

Invité à titre de témoin dans le cadre de l'enquête sur le massacre à la Saline le 13 Novembre 2018, l'ancien député de Delmas Tabarre, Arnel Belizaire affirme que c'était un massacre d'État et les accusés Barbecue chef du G9 n'avait rien à voir. Dans une interview accordée à des journalistes après son audition par devant le juge instructeur Jean Wilner Morin, Arnel Belizaire toujours ferme dans ses déclarations responsabilise l' administration de l'ex Jovenel Moïse dans le massacre à la Saline.

Contrairement aux accusations, arguant les responsabilités du chef de gang du G-9 Barbecue et consorts, dans le massacre de la Saline, l'ex parlementaire dément « c'est faux, Barbecue, Bout JanJan, Chrisla et Isca ne sont pas responsables de ce massacre. C'est un massacre d'État » affirme t-il.

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Toutefois, il parle d'un enjeu où des anciens opposants qui aujourd'hui renforce le pouvoir PHTK version 3, se taisent sur la vérité dans ce dossier. « Des hommes utilisent la bataille pour le bien-être du peuple haïtien pour s'enrichir. Aujourd'hui ils ne peuvent pas demander justice à la population de la Saline. Il faut que justice soit faite, sinon nous n'allons pas lâcher prise. Ils peuvent nous tuer, mais pas la vérité » lance Arnel Belizaire.

Arnel Belizaire invite le peuple à réfléchir sur ce massacre que certains veulent responsabilisés des bandits armés alors qu'il s'agit d'un massacre de l'administration de l'ex président Jovenel Moïse « Une semaines avant le massacre, la Police a traqué les bandits armés de Bout Janjan et une fois neutralisés vient le massacre, à vous d'en juger !» corrobore Arnel Belizaire.

Précisons que, les 13 et 14 novembre derniers, au moins 26 personnes étaient tuées dans une attaque du quartier de La Saline. Le massacre a duré plus de 14 heures sans que les unités de police présentent à proximité n'interviennent. « Les agents de la PNH entendaient les cris des résidents », précise le rapport de vingt pages réalisé par la mission de l’ONU en Haïti et le Haut Commissariat aux droits de l’homme.

Cette inertie totale des forces de l’ordre a permis aux membres des cinq gangs impliqués d’éliminer les preuves de leurs actes. Ils ont mutilé, brûlé et abandonné les corps dans une décharge publique à la merci des animaux, indique la correspondante de la RFI, Amélie Baron.

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Wallace Elie

Journaliste

Wallace Elie. Communicateur Social, Journaliste ; Rigueur, Motivation, curiosité intellectuelle, adaptation et écoute sont les maîtres mots de mon comportement professionnel.

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