À 16 heures 53 minutes un séisme de magnitude 7,3 enregistré sur l’échelle de Richter à dévasté Port-au-Prince et ses environs, proche de la puissance d'une bombe nucléaire de 5 mégatonnes selon les experts, le 12 janvier 2010. Le pays a alors été secoué de tout part, un séisme que seuls les spécialistes ont vu venir mais n'ont pas pris au sérieux. Une erreur qui va alors causer la mort de plus de 300 000 Haïtiens et fait plus de 300 000 blessés ainsi que des milliers de sans-abris. Haïti a vécu ce jour là , la pire tragédie de ce genre de toute son histoire.
Des fonds venant de partout à travers le monde pour servir à la reconstruction du pays, plus de 1.6 milliard de dollars pourtant,13ans après le drame, Haïti est encore sous les décombres. Nombreuses écoles sont encore logées dans des abris provisoires. À croire que la Loi d’urgence qui avait été adoptée et approuvée par la majorité des députés et des sénateurs haïtiens ayant accouché la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) n'a servi à rien.
Des présidents ont défilé à la tête du pays depuis, mais aucun n'a réussi à reconstruire ne serait-ce que 1/4 des bâtiments détruits, même le Palais national, la résidence officielle du président, hormis parlement haïtien.
À l'occasion de ce macabre souvenir, personne n'est en mesure de dire quand est-ce qu'Haïti se lèvera de ses ruines, permettant alors aux rescapés et aux sinistrés de vivre une digne vie. Comme un peuple résigné, chacun essaye de s'en sortir par ses propres moyens, n'empêche que beaucoup de sans abri continus de vivre dans des conditions infernales, où aucune règle d'hygiène est respectée.
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