L’armée israélienne a confirmé vendredi 10 octobre l’application d’un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza. Cette trêve survient après des semaines de combats intenses qui ont causé d’importantes pertes humaines et matérielles dans le territoire palestinien.
L’accord, validé par le gouvernement israélien, a été conclu grâce à la médiation de partenaires régionaux et internationaux. Il prévoit l’arrêt des hostilités et ouvre la voie à un processus d’échanges entre les deux camps.
Dans un délai de 72 heures, la mise en œuvre du cessez-le-feu doit être suivie de la libération d’otages retenus par le Hamas, contre celle de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Cette clause constitue l’élément central de l’accord et conditionne sa durabilité.
Les réactions internationales n’ont pas tardé. Plusieurs pays et organisations, dont l’ONU, ont salué la trêve tout en insistant sur la nécessité de la préserver. Ils mettent toutefois en garde contre tout incident susceptible de faire voler en éclats cette fragile entente.
Pour les habitants de Gaza et d’Israël, cette annonce représente une pause bienvenue, bien que teintée d’incertitude. Car si le cessez-le-feu apporte un répit immédiat, il laisse en suspens les causes profondes du conflit, toujours sans solution politique durable.
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