Le système bancaire haïtien incarne aujourd'hui une injustice institutionnalisée, où les banques commerciales, sous prétexte d'une "rareté de dollars", refusent de fournir des devises à leurs clients tout en spéculant sur le taux de change. Ce vol orchestré, avec la complicité flagrante de la BRH et du ministère des Finances, appauvrit des milliers de citoyens tout en enrichissant une élite prédatrice. Derrière ces pratiques, les droits des citoyens sont foulés aux pieds, et l'économie nationale est systématiquement saignée.
Une stratégie de répression des citoyens critiques Les abus des banques vont au-delà de la confiscation des devises. L'exemple de Me Caleb Jean-Baptiste, dont le compte à la Unibank a été arbitrairement fermé après ses dénonciations, illustre un mépris total pour la liberté d'expression. Ces représailles ne visent qu’un objectif : museler ceux qui osent défier un système oppressif. "Ils ne peuvent pas nous faire taire", a déclaré Me Jean-Baptiste, appelant à une résistance collective face à cette tyrannie bancaire.
La BRH, un régulateur devenu complice : La Banque de la République d’Haïti (BRH), censée garantir l’équité du système financier, se contente d'injecter des dollars sur le marché sans mécanismes de contrôle, alimentant ainsi la spéculation au profit d'une minorité. Plutôt que de protéger les citoyens, elle favorise les pratiques opaques des banques commerciales. En tolérant ces abus, la BRH trahit sa mission et participe activement à la destruction économique du pays.
Le ministère des Finances, un allié des puissants : Le silence du ministère des Finances face à ces scandales équivaut à une approbation tacite. Loin de défendre l'intérêt général, cette institution s’aligne sur les banques commerciales, sacrifiant les citoyens sur l’autel du profit. En s'éloignant de sa mission première, le ministère devient un pilier essentiel du système oppressif qui affaiblit l'économie et exacerbe les inégalités.
Briser la machine de l’oppression bancaire : Le pillage économique ne s'arrêtera que par une mobilisation citoyenne massive. Il faut imposer des sanctions exemplaires aux banques abusives, exiger une transparence totale et réformer en profondeur les institutions financières. Tant que la BRH et le ministère des Finances resteront des complices dociles, les Haïtiens continueront de souffrir sous le poids d’un système conçu pour les écraser.
Un appel à l’action immédiate : Face à cette machine à broyer, le silence n’est plus une option. Les citoyens doivent s'unir pour exiger justice et mettre fin à l’arbitraire imposé par les banques, la BRH et le ministère des Finances. Ce système oppressif ne changera pas de lui-même : seule une révolte économique pourra le renverser. "Ce système nous détruit chaque jour. Il est temps de le briser avant qu’il ne nous achève", avertit l'économiste Jean.
Par Maxime Daniel ETIENNE
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