Noel Exume, résident de Bas de l’Artibonite, résume le désespoir de toute une communauté en lançant : « Les élections ne nous intéressent pas. Ce dont nous avons besoin, c’est de sécurité. »
Alors que le pays se prépare pour de prochaines joutes électorales, les habitants de cette région, en proie à une violence persistante, peinent à imaginer un retour aux urnes. « Comment les habitants de l’Artibonite peuvent-ils aller voter ? », interroge-t-il, soulignant que les coups de feu sont devenus une réalité quotidienne.
Selon Radio Magik 9, malgré le déploiement de huit véhicules blindés de la PNH, les gangs armés continuent d’imposer leur loi dans la région, rendant toute activité civique ou économique presque impossible. Le climat d’insécurité compromet sérieusement les espoirs d’une participation électorale inclusive dans cette zone fortement touchée par la violence.
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