Le représentant de l’OEA, Albert Ramdin, et le Chargé d’affaires américain Henry T. Wooster se sont réunis ce mercredi à Port‑au‑Prince pour discuter de la situation sécuritaire en Haïti. Au cœur des échanges figurait le renforcement de la Force de Suppression des Gangs (GSF), considérée comme essentielle face à la montée de la violence.
Les deux responsables ont souligné la nécessité d’une action rapide et coordonnée, incluant financement, équipement et assistance technique, pour soutenir les opérations sur le terrain. Selon Albert Ramdin, l’OEA est déterminée à travailler étroitement avec les partenaires internationaux afin de consolider la sécurité et de protéger les populations les plus exposées.
Henry Wooster a quant à lui réaffirmé l’engagement des États‑Unis à accompagner les efforts haïtiens pour stabiliser le pays et freiner l’expansion des groupes armés. Les discussions ont également porté sur la mise en place de mécanismes de suivi pour assurer que la GSF bénéficie d’un soutien constant et adapté à l’évolution de la crise.
Un consensus clair s’est dégagé sur l’urgence d’intensifier la coopération internationale. Pour les deux diplomates, seule une approche collective et soutenue permettra de restaurer la confiance de la population, garantir la sécurité des zones vulnérables et offrir un cadre propice à la reprise économique et politique du pays.
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