Haïti : deux religieuses tuées par des bandits affiliés à la coalition criminelle “Viv Ansanm”

Société

Haïti : deux religieuses tuées par des bandits affiliés à la coalition criminelle “Viv Ansanm”

Le climat d’insécurité qui frappe Haïti semble s’aggraver de jour en jour. Le 30 mars dernier, la ville de Mirebalais, située dans le département du Centre, a été le théâtre d’un acte de violence insoutenable. Deux religieuses de la communauté Sainte-Thérèse, Jeanne Voltaire et Evanette Onezaire, ainsi que plusieurs personnes qui les accompagnaient, ont été tuées dans une attaque menée par des bandits affiliés à la coalition criminelle “Viv Ansanm”. Les assaillants ont envahi la ville dans la nuit du 30 au 31 mars, semant la terreur dans un endroit où la tranquillité semblait encore dominer.

Les religieuses travaillaient à l’école nationale de Mirebalais, un établissement scolaire où elles se consacraient à l’éducation des jeunes. C’est là, dans l’enceinte de cette école, que la tragédie s’est produite.

Les victimes ont été abattues froidement, sans raison apparente autre que leur simple présence en ce lieu. Ce genre de violence, qui frappe des personnes vouées à une mission humanitaire, témoigne de la dégradation alarmante de la sécurité dans le pays.

L’attaque a plongé la communauté dans un profond deuil, et suscite une grande inquiétude parmi les habitants de Mirebalais, qui se demandent si la ville, autrefois considérée comme un bastion de paix dans le Centre du pays, ne risque pas de tomber sous le contrôle des gangs. La situation est d’autant plus préoccupante que les autorités semblent impuissantes face à la montée en puissance de ces groupes criminels qui ont élargi leur territoire d’opérations au fil des mois.

Les habitants de Mirebalais et du département du Centre lancent un cri d’alarme : sans une intervention rapide et décisive des autorités, la région pourrait bien être perdue au profit des bandes armées, compromettant davantage la stabilité et la sécurité du pays tout entier.

La question qui se pose désormais est de savoir si le gouvernement haïtien prendra des mesures efficaces pour restaurer l’ordre et mettre un terme à cette vague de violences qui frappe les civils et les institutions. La situation à Mirebalais est un avertissement de plus des dangers croissants auxquels font face les habitants des villes du pays, de plus en plus exposés aux attaques des groupes armés.

L’attaque de Mirebalais met en lumière l’urgence d’une réponse sécuritaire robuste. Sans une action immédiate, le pays pourrait bien se retrouver à la merci des bandes criminelles, qui se multiplient et étendent leur emprise sur le territoire national.