Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue le mardi 23 décembre 2025 à la demande du Venezuela, la Russie et la Chine ont pris la défense de Caracas face aux pressions croissantes exercées par les États-Unis. Les deux pays ont accusé Washington d’imposer des mesures coercitives et d’attiser les tensions régionales à travers des actions qu’ils qualifient de provocatrices.
Les représentants russes et chinois ont dénoncé ce qu’ils appellent un « comportement de cowboy » et une politique d’« intimidation » à l’égard du gouvernement vénézuélien. Ils ont plaidé pour le respect de la souveraineté du Venezuela et ont exhorté les États-Unis à cesser toute ingérence militaire ou économique.
Répliquant aux accusations, l’ambassadeur américain Mike Waltz a affirmé que les États-Unis poursuivraient leurs efforts pour garantir la sécurité de leur territoire et de l’hémisphère. Il a justifié les actions américaines comme nécessaires à la stabilité régionale et à la protection des intérêts du peuple américain.
Cette séance du Conseil de sécurité, marquée par de vifs échanges entre les grandes puissances, illustre une fois de plus les divisions persistantes autour du dossier vénézuélien et les tensions géopolitiques qu’il suscite.
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