L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a rappelé, dans une note publiée ce jeudi 25 septembre 2025, les pouvoirs conférés à son directeur général par le décret du 8 septembre 2004.
Citant l’article 11, l’institution précise que son responsable est pleinement habilité à constater les infractions de corruption, à en rassembler les preuves, à rechercher les auteurs et à les déférer devant la justice.
En cas de nécessité, le texte stipule également que le directeur général peut requérir directement le concours de la force publique afin de mener à bien ses missions.
À travers cette communication, l’ULCC entend réaffirmer sa légitimité et son rôle central dans la lutte contre l’impunité et les pratiques corruptives qui fragilisent l’État haïtien.
L’institution insiste sur sa détermination à travailler, conformément à la loi, pour documenter les dossiers, identifier les auteurs présumés et les traduire devant les instances judiciaires compétentes.
Ce rappel intervient dans un contexte où la question de la corruption demeure au cœur du débat public en Haïti, alimentant méfiance et frustration au sein de la population, mais aussi réclamations de transparence et de reddition de comptes à l’égard des autorités.
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