Le 24 décembre 2024, lors de la réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), une fusillade menée par le gang Viv Ansanm a fait deux victimes parmi les journalistes : Markenzy Nathoux et Jimmy Jean, tout en blessant plusieurs autres. Ce drame souligne l’incapacité des autorités haïtiennes et internationales à endiguer une insécurité grandissante.
La Police Nationale d’Haïti (PNH), démunie face aux gangs, permet à la capitale de sombrer dans l’anarchie. La mission multinationale, censée stabiliser le pays, échoue à rétablir l’ordre. Le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), quant à lui, brille par son absence et son inaction face à la violence croissante.
Ce massacre n’est que la dernière illustration d’une impunité totale : incendie de l’hôpital Bernard Mevs, paralysie de l’aéroport et exactions quotidiennes. Haïti, abandonné par ses dirigeants, paye le prix de leur incompétence.
Les Haïtiens n’ont plus le temps d’attendre : des actions concrètes et immédiates sont nécessaires pour stopper cette spirale de violence et de négligence, avant qu’il ne soit trop tard.
Par Maxime Daniel ETIENNE
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