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France/Justice: Un ex-militaire mis en examen pour divulgation du secret défense

Un ancien militaire a été mis en examen ce jeudi 21 septembre à Paris, notamment pour détournement et divulgation du secret de défense nationale, dans une enquête sur les sources d'un article de presse évoquant un programme de renseignement français en Egypte, a indiqué le parquet de Paris.

La journaliste Ariane Lavrilleux, à l’origine de révélations fin 2021 sur un possible détournement égyptien d’une opération de renseignement française dans le pays, avait été perquisitionnée et placée en garde à vue mardi 19 septembre puis remise en liberté après 48 heures, sans poursuite à ce stade.

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Dans cette même affaire, un ancien militaire a été mis en examen jeudi à Paris, notamment pour détournement et divulgation du secret de défense nationale, dans une enquête sur les sources d’un article de presse évoquant un programme de renseignement français en Égypte, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris.

Cet ex-militaire semble être considéré par la justice comme une des sources de l’article, pour le média Disclose notamment signé par la journaliste Ariane Lavrilleux. Ce dernier est soupçonné d'avoir révélé des informations classées "Confidentiel Défense". Selon la justice, il serait l'une des sources de la série d'articles du média Disclose, publiée en 2021, qui évoque un programme de renseignement français en Égypte.

Cette mise en examen faite suite aux deux plaintes déposées contre X par le ministère des Armées les 11 janvier 2021 et 24 novembre 2021 après la parution desdits articles, "qui comportent des documents et photographies supportant la mention 'Confidentiel Défense', ainsi que des éléments susceptibles de permettre l'identification d’agents du renseignement".

Disclose avait affirmé dans un article publié en novembre 2021 que la mission de renseignement française « Sirli », débutée en février 2016 au profit de l’Égypte au nom de la lutte antiterroriste, avait été détournée par l’État égyptien qui se servait des informations collectées pour effectuer des frappes aériennes sur des véhicules de contrebandiers présumés, à la frontière égypto-libyenne.

Selon les documents obtenus par Disclose, « les forces françaises auraient été impliquées dans au moins 19 bombardements contre des civils, entre 2016 et 2018 » dans cette zone.

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