Très tôt ce lundi 17 novembre 2025, la ville de Ouanaminthe a été plongée dans une atmosphère de tension. Des manifestants ont investi les rues pour réclamer la libération du pasteur Moïse Joseph, arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Me Albert Joseph, survenu le 24 septembre dernier.
Le mouvement a rapidement dégénéré : barricades de pneus enflammés, lancement de pierres et de bouteilles, et circulation bloquée par des détritus et des carcasses de camions. Selon les premiers éléments d’information, cette situation a provoqué une panique particulièrement vive dans la zone du marché et aux abords de la frontière, où l’activité commerciale est habituellement intense.
Les institutions scolaires ont été touchées par la tension. Plusieurs écoles ont fermé par mesure de sécurité, tandis que le commerce informel, très actif dans cette zone, a été fortement perturbé. Les banques commerciales ont continué à fonctionner, mais l’affluence a été réduite.
Les manifestants réclament également justice pour Me Albert Joseph, ancien membre du barreau de Fort-Liberté. Ce mouvement illustre l’ampleur du mécontentement local et la détermination de la population à se faire entendre face à la situation sécuritaire et judiciaire de la ville.
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