Le contentieux explosif entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain prend une nouvelle dimension. Devant le Conseil des prud’hommes, l’avocate du joueur, Me Cassereau, a présenté une liste détaillée des sommes réclamées par l’international français, pour un total dépassant largement les 200 millions d’euros.
Selon la défense de Mbappé, ces montants correspondent à des salaires, primes et indemnités que le PSG aurait dû verser au joueur avant son départ libre à l’été 2024, mais aussi à des dommages et intérêts liés à des manquements présumés du club.
Les principales sommes réclamées : Me Cassereau demande au Conseil des prud’hommes de prendre comme salaire de référence la somme de 14,8 millions d’euros bruts mensuels, avant de détailler les demandes suivantes :
Indemnités et rappels de droits : • 12,6 M€ d’indemnités de préavis • 25 M€ d’indemnités légales de licenciement • 3,6 M€ de rappels de congés payés • 1 M€ de congés payés liés aux rappels de salaires sur trois mois
Indemnités pour licenciement et préjudice moral : • 44 M€ de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse • 37 M€ pour travail dissimulé • 37 M€ de dommages et intérêts pour harcèlement moral • 18 M€ pour manquements contractuels • 18 M€ pour manquements aux obligations de sécurité
Rappels de salaires et primes impayées • 17 M€ en rappels de salaires pour avril à juin 2023 • 36,6 M€ pour le non-paiement de la troisième échéance de la prime de signature • 1 M€ de rappel de prime d’éthique Cette requête constitue l’un des dossiers financiers les plus lourds jamais présentés devant les prud’hommes dans le sport français.
Depuis son départ du PSG, la relation entre les deux parties n’a cessé de se détériorer. Le joueur accuse le club d’avoir suspendu des paiements contractuels, d’avoir exercé des pressions psychologiques durant l’année 2023 et d’avoir voulu le sanctionner après son refus de prolonger. Le PSG conteste ces accusations et affirme que certaines primes ne sont pas dues en l’absence d’un accord finalisé. Le dossier devrait être examiné en profondeur dans les prochains mois. Aucun calendrier précis n’a pour l’instant été communiqué pour la décision des prud’hommes.
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