Alors que les relations sont déjà tendues, Washington et Caracas viennent de franchir un nouveau cap. Ce Lundi 15 septembre, les forces armées américaines ont frappé un bateau présenté par Donald Trump comme appartenant à des « narcoterroristes » vénézuéliens.
Selon l’ancien président américain, trois personnes ont été tuées lors de l’opération, et la cargaison du navire aurait révélé de la cocaïne et du fentanyl, substances responsables d’une crise sanitaire majeure aux États-Unis. Une vidéo diffusée sur sa plateforme Truth Social montre le bateau exploser en mer, transformé en boule de feu.
Cette nouvelle frappe intervient deux semaines après une opération similaire dans les Caraïbes, au cours de laquelle onze personnes avaient trouvé la mort. Washington justifie ces actions par la lutte contre les cartels de la drogue, tandis que Caracas dénonce une « agression à caractère militaire » et accuse les États-Unis de chercher à provoquer un changement de régime afin de s’emparer des ressources pétrolières et gazières du Venezuela.
Le président Nicolás Maduro a rejeté les accusations de trafic, qualifiant les déclarations américaines de « mensonges ».
Il affirme que la drogue destinée aux États-Unis transite surtout par le Pacifique et les ports d’Équateur. Le dirigeant vénézuélien a promis de défendre son pays, rappelant que le droit international autorise Caracas à répondre à ce qu’il considère comme une attaque.
Pendant que les spéculations se multiplient sur la possibilité de frappes américaines directement en territoire vénézuélien, Donald Trump entretient le flou. Interrogé par des journalistes, il s’est contenté de répondre : « On va voir ce qui passe. » De son côté, le secrétaire d’État Marco Rubio a assuré que la frappe était pleinement justifiée, affirmant que le navire visé se trouvait dans les eaux internationales et participait au trafic de drogue.
0 Commentaire