Les organisations politiques et la société civile avaient en principe jusqu'à mercredi 13 mars pour transmettre à la Communauté des Caraïbes les noms des personnalités désignées comme membres du futur Conseil présidentiel de transition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a jusqu'à cette heure aucune communication officielle de la part de la CARICOM.
Mise à part la décision de certains de balayer d'un revers de main ce processus, comme c'est le cas de Jean Charles Moïse et Guy Philippe alors même qu'ils avaient été désignés pour en faire partie, les signataires de l'accord du 21 decembre, eux, se trouvent en lutte interne en communiquant les noms de plusieurs représentants.
Même après la démission du Dr Ariel Henry, on constate que la crise est loin d'être résolue. Et d'ailleurs ce qu'il faut retenir c'est que le processus met à jour les véritables intentions des opposants. On se demande s'ils pensent vraiment au futur du pays en tenant compte des tiraillements et de la faiblesse de ces entités.
Ce Conseil présidentiel, une fois mis sur pied, réussira t-il à s'entendre pour la nomination d'un Premier ministre en premier lieu, comme c'est en principe prévu par la Communauté internationale?
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