Les jeunes gays sont autorisés à devenir prêtres en Italie, mais pas s’ils «soutiennent la soi-disant culture gay», selon de nouvelles règles très restrictives publiées par la Conférence épiscopale italienne (CEI) et approuvées par le Vatican. Tout en soulignant l’importance du célibat, ces nouvelles règles entrées en vigueur jeudi dernier entrouvrent la porte des séminaires aux gays, mais les condamne de fait à cacher leur orientation sexuelle.
Ce document de 68 pages précise que l’Église, bien qu’elle respecte profondément les personnes concernées, ne peut admettre au séminaire ceux qui pratiquent l’homosexualité ou soutiennent la « culture gay ». Cette politique évoque le « Don’t ask, don’t tell » de l’armée américaine, obligeant les candidats à la prêtrise à dissimuler leur orientation.
"En ce qui concerne les tendances homosexuelles, il convient également de ne pas réduire le discernement à ce seul aspect, mais, comme pour tout candidat, d'en saisir la signification dans le cadre global de la personnalité du jeune", indique le rapport intitulé "Orientations et normes pour les séminaires".
Toutefois, le rapport précise également que les prêtres homosexuels ne doivent jamais avoir de relations sexuelles, comme cela a toujours été le cas pour les prêtres hétérosexuels.
Toutes les femmes restent exclues de la prêtrise catholique, quelle que soit leur sexualité.
En janvier 2023, le pape François a déclaré dans une interview à l'Associated Press qu'"être homosexuel n'est pas un crime".
Toujours en 2023, François a approuvé les "bénédictions" pour les couples de même sexe, mais a insisté sur le fait que le mariage ne peut être célébré qu'entre un homme et une femme.
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