Dans un pays où les gangs règnent en maîtres et seigneur, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’accroche à l’idée d’élections comme remède universel, ignorant la violence omniprésente. Depuis sa création, le CPT n’a présenté aucune action concrète pour contrer l’insécurité ou redresser le pays. Leur discours électoral, déconnecté de la réalité, ne fait qu’aggraver la méfiance d’un peuple abandonné.
Le désespoir d’un peuple meurtri : Les citoyens, confrontés à une insécurité croissante, expriment un ras-le-bol général. "Où voterons-nous, dans les bases des gangs ?" se demande une mère réfugiée à Onaville. "Pourquoi parler d’élections alors que nous ne savons pas si nous serons encore vivants demain ?" s’indigne un jeune déplacé de Bas Marin. Ces voix traduisent un profond désarroi face à un CPT incapable de fournir des réponses.
Élections sous les balles : une farce tragique : Personne ne conteste l’urgence de renouveler une classe politique gangrenée par la corruption, mais organiser des élections dans un contexte de vide sécuritaire serait suicidaire. Les gangs, déjà omniprésents, en sortiraient renforcés, manipulant un processus démocratique vidé de son sens. Pire encore, des accusations de corruption entachent le CPT, renforçant l’idée qu’il est partie intégrante du problème.
Un leadership en pleine faillite : Chaque jour d’inaction du CPT alimente la colère populaire. Leur incapacité à sécuriser le pays ou à lutter contre les détournements de fonds est perçue comme une trahison. "Pourquoi sont-ils là, sinon pour échouer ?" s’interrogent des citoyens, exaspérés par un leadership qui accumule promesses vides et immobilisme.
Haïti mérite des actes, pas des prêches : Organiser des élections sans résoudre les crises fondamentales – insécurité, justice, économie – reviendrait à enterrer le pays. Le peuple haïtien n’attend plus de discours : il exige des mesures audacieuses pour sortir du chaos. Si le CPT persiste dans son inaction, il restera gravé dans l’histoire comme l’incarnation d’un échec national.
Maxime Daniel ETIENNE
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