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Diplomatie

Ingérence : l'ambassade des États-Unis au Brésil menace le magistrat en charge du procès de l'ancien président Jair Bolsonaro

Le gouvernement brésilien a fait part de sa «profonde indignation» vendredi 8 août à l'ambassade des États-Unis pour une publication sur les réseaux sociaux visant le magistrat en charge du procès de l'ancien président Jair Bolsonaro, a confirmé une source du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère a convoqué le chargé d'affaires américain, Gabriel Escobar, après que sa représentation a publié jeudi sur X que Washington «surveille de près la situation» du juge Alexandre de Moraes, «architecte de la censure et de la persécution» de Jair Bolsonaro.

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«Menacer les autorités d’un pays démocratique est inacceptable», a martelé la source diplomatique. C’est la quatrième fois que le gouvernement de gauche de Luiz Inácio Lula da Silva convoque le représentant américain, depuis l’élection de Donald Trump.

Ces dernières semaines, l’ambassade de États-Unis au Brésil s’en est prise à plusieurs reprises, sur son compte X, au juge Alexandre de Moraes, chargé du procès de Jair Bolsonaro à la Cour suprême.

Le département américain du Trésor a imposé des sanctions à ce juge, dont le gel de l’ensemble de ses avoirs détenus aux États-Unis tandis qu’interdiction est faite aux citoyens ou entreprises de ce pays de faire affaire avec lui, sous peine de poursuites.

Le président américain, Donald Trump, a par ailleurs signé un décret imposant 50% de surtaxes douanières aux produits brésiliens, à l’exception notamment des avions, du jus et de la pulpe d’orange, des noix du Brésil et de certains produits en fer, acier ou aluminium.

Le Placentin avec AFP.

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