Rosemila Petit Frère, ancienne mairesse de l’Arcahaie, a obtenu l’autorisation de quitter provisoirement son lieu de détention afin de recevoir des soins médicaux urgents. L’information a été confirmée par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Fritz Patterson Dorval, au lendemain du malaise dont elle a été victime en pleine audition, mardi.
Selon le chef du Parquet cité par le journal Passion Info Plus, cette décision répond à des considérations strictement médicales. Rosemila Petit Frère avait été transportée d’urgence vers un centre hospitalier après avoir présenté des signes de détresse physique alors qu’elle était entendue dans le cadre de la procédure judiciaire en cours.
Interrogé sur les rumeurs évoquant un éventuel déplacement de l’ancienne élue vers Cuba pour recevoir des soins spécialisés, le commissaire Dorval n’a pas confirmé cette hypothèse. Il s’est montré prudent, indiquant simplement que les autorités judiciaires veillent au respect des règles et des procédures.
L’ancienne mairesse de l’Arcahaie est actuellement poursuivie dans une affaire qui reste suivie de près par l’opinion publique. Son malaise, survenu au cœur d’une séquence judiciaire sensible, relance les discussions autour des conditions de détention, de l’accès aux soins pour les personnes incarcérées et du respect des droits humains dans les procédures pénales en Haïti.
Les autorités judiciaires affirment toutefois que l’octroi d’un accès aux soins n’interfère en rien avec la poursuite du processus légal engagé contre elle.
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