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Santé

Mis-à-jour du dossier des 26 Haïtiens empoisonnés en République dominicaine

Dans l'après-midi de ce dimanche premier décembre, la nouvelle est tombée qu'il y a au moins 25 Haïtiens qui ont été empoisonnés par un jus en République dominicaine, comme l' a promis la rédaction, elle apporte un mis-à-jour autour de ce dossier.

Selon la presse dominicaine, l'hôpital régional de Taiwan à Azua a rapporté que 26 personnes de nationalité haïtienne dont 24 adultes et deux mineurs, en majorité des hommes ont été soignées dans ce centre de santé, ce dimanche avec des symptômes d'empoisonnement.

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À leur arrivée à l’hôpital, les patients présentaient des signes compatibles avec une intoxication aux organophosphorés, notamment des nausées, des vomissements, une salivation excessive et des contractions musculaires involontaires.

Le directeur de l'hôpital, le Dr Luis Edward Pérez, a expliqué qu'un traitement à base d'atropine, de solution saline et de lavage gastrique avait été immédiatement administré. "Grâce à l'intervention rapide de l'équipe, ils sont tous stables et sous observation. Nous espérons les libérer dans les prochaines 24 heures."

Selon diario libre, le Dr Pérez a souligné que le service des urgences dispose d'un personnel hautement qualifié pour ces cas, qui offre l'attention requise, tandis que les autorités correspondantes recherchent la cause de l'empoisonnement et la substance responsable. Le centre de santé susmentionné promet de continuer de surveiller les patients et d'assurer les soins médicaux nécessaires jusqu'à leur rétablissement complet.

A noter que, l'empoisonnement aux organophosphorés est une affection clinique provoquée par l'inhibition irréversible de l'acétylcholinestérase et l'accumulation d'acétylcholine. Elle est due au contact cutané, à l'inhalation ou à la pénétration par le tube digestif de pesticides contenant ces composés, pour des causes professionnelles, accidentelles ou volontaires. Les symptômes peuvent apparaître au niveau digestif (nausées, vomissements, diarrhée, coliques, hypersalivation), respiratoire (toux, dyspnée, bronchospasme, insuffisance respiratoire), neurologique (maux de tête, vertiges, myosis, convulsions, coma), cardiovasculaire (tachycardie, bradycardie, hypotension artérielle), musculaires (fasciculations) et cutanées (transpiration, cyanose), à ​​différents degrés de gravité, depuis des symptômes légers jusqu'à la mort.

Le diagnostic repose sur l'histoire clinique, l'exposition au toxique, les symptômes cliniques, les examens complémentaires et l'amélioration des symptômes après l'administration d'atropine. Le traitement consiste à éliminer autant de substance toxique que possible, à prendre des mesures de stabilisation, notamment une assistance respiratoire, ainsi qu'à un traitement pharmacologique, tel que l'atropine, les oximes et les médicaments neuroprotecteurs. La mortalité varie de 2 à 40 %, bien que la plupart des patients guérissent sans séquelles. L'exposition à de faibles doses peut entraîner des altérations du développement neurologique chez les enfants.

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