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Santé

Voici les risques de cette pratique sexuelle, pourtant très répandue

La strangulation pendant les rapports sexuels est souvent perçue comme une pratique excitante. Pourtant, les risques pour la santé sont bien réels.

Le choking consiste à exercer une pression sur le cou du partenaire pour restreindre sa respiration ou sa circulation sanguine. Une étude australienne a révélé que plus de 50 % des jeunes adultes avaient déjà expérimenté cette pratique, souvent perçue comme maîtrisable avec une pression modérée et une bonne communication.

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Mais la science montre qu’aucune méthode n’est réellement sans danger. Même une faible pression peut réduire l’afflux de sang vers le cerveau et entraîner des lésions internes, voire une perte de conscience. Contrairement aux idées reçues, il faut peu de force pour provoquer des dommages neurologiques.

Des blessures parfois invisibles, mais aux conséquences graves : La strangulation peut causer des micro-hémorragies, des troubles respiratoires ou des lésions nerveuses sans laisser de marques visibles. Ces blessures peuvent se manifester bien après l’acte, sous forme de maux de tête, de troubles de la concentration ou d’une fatigue persistante.

De plus, une personne étranglée peut être incapable de retirer son consentement en cas de malaise. Même si l’acte est discuté en amont, la perte de contrôle reste un risque majeur.

Un manque d’information qui banalise la pratique : Beaucoup découvrent le choking via la pornographie et les réseaux sociaux, où ses dangers sont rarement abordés. Cette méconnaissance favorise un faux sentiment de sécurité et conduit certains à adopter cette pratique sans en mesurer les conséquences.

Il devient essentiel d’informer sur les risques réels et d’intégrer ces connaissances dans l’éducation sexuelle, afin que chacun puisse faire des choix en toute conscience.

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