Après plusieurs dénonciations concernant la gestion du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), des partis politiques, certains signataires de l’accord du 3 Avril créant le conseil, a invité la CARICOM à une réunion pour discuter de l’avenir du CPT, déjà décrié par une majorité des parties prenantes.
Ce lundi 16 Décembre 2024, plusieurs partis politiques ont rencontré la CARICOM et ont présenté leurs doléances. Si pour certains les conseillers présidents doivent laisser leur place à d’autres pour former un gouvernement sauvetage national capable d’aborder les problèmes majeurs du pays. D’autres croient au contraire que le CPT a besoin de temps pour accomplir son travail.
Le journal Metronome a rapporté que le véritable problème du CPT selon Mme Magalie Cameau Denis ne se limite pas aux trois conseillers impliqués dans le scandale de la BNC, mais concerne l’ensemble du Conseil qui, selon elle, a violé l’accord du 3 avril. Elle a aussi dénoncé que même les conjoints des conseillers présidentiels bénéficient d’allocations de l’État.
Par conséquent, Mme Magalie Comeau Denis a plaidé pour la mise en place d’un gouvernement de sauvetage national qui s’attaquerait aux véritables problèmes du pays. En estimant que l’équipe actuelle doit se retirer pour être remplacée par d’autres personnes, tout en préservant l’institution qu’est le CPT.
Parallèlement, Patrick Norzéus, refuse de croire que estime que ceux qui réclament la dissolution du CPT sont les mêmes qui ont dilapidé 20 millions de gourdes chaque mois au ministère de la Défense sous le gouvernement Conille. « Aujourd’hui, certains d’entre eux sont devenus ministres au sein du gouvernement, et ils veulent tout bouleverser, » a rapporté le journal Metronome.
Toutefois, M Norzeus a souligné que le Conseil Présidentiel de Transition a besoin plus de temps pour accomplir son travail. Selon lui, la CARICOM ne peut prendre aucune décision à ce stade, car l’accord du 3 avril ne lui confère pas un tel pouvoir.
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