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Diplomatie

Jimmy Cherisier dit Barbecue en République dominicaine ?? le commandant général de l’armée dominicaine fait le point

La République dominicaine dément la présence de Jimmy Chérizier sur son territoire : une réponse du général Camino Pérez à la déclaration du chef de gang.

Le 6 mars 2025, à Dajabón, le commandant général de l’armée de la République dominicaine, le Général Jorge Iván Camino Pérez, a formellement démenti les allégations selon lesquelles Jimmy Chérizier, un chef de gang haïtien connu sous le nom de “Barbecue”, aurait franchi la frontière dominicaine pour y vivre confortablement. Selon les déclarations récentes de Chérizier, il aurait pu s’établir en République dominicaine pour mener une vie tranquille, une affirmation qui a suscité de vives réactions.

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Lors d’une visite dans la région frontalière, le général a affirmé qu’il n’y avait aucune preuve tangible que Jimmy Chérizier ait jamais pénétré sur le territoire dominicain. “Je ne peux pas prendre la déclaration d’un membre de gang et lui accorder du crédit”, a déclaré le Général Camino Pérez, soulignant que Chérizier, étant un criminel, ne pouvait pas être pris au sérieux dans ses propos. Le commandant a ajouté que les autorités dominicaines n’avaient aucune preuve vérifiable de son entrée en République dominicaine. Le général a par ailleurs précisé que d’autres membres de gangs, qui avaient tenté de pénétrer en République dominicaine dans le but de violer la sécurité de l’État, avaient été interpellés et renvoyés vers Haïti. Ces opérations de sécurité soulignent l’engagement des forces armées dominicaines à protéger le pays contre les incursions criminelles venant du voisin haïtien, notamment des groupes de gangs impliqués dans des activités de violence et de trafic.

L’intervention de Camino Pérez a eu lieu à la suite d’une série de visites dans les provinces dominicaines de Pedernales, Independencia et Elías Piña, situées à proximité de la frontière haïtienne. Lors de cette tournée, le général a expliqué que l’objectif principal était de réévaluer l’interopérabilité entre les autorités migratoires et les forces armées pour renforcer les protocoles de sécurité existants. Selon lui, bien que des contrôles de sécurité aient été instaurés pour protéger le pays, le crime organisé cherche continuellement à exploiter les failles dans ces dispositifs. C’est pourquoi, il a souligné l’importance de renforcer la coopération entre l’armée et les autorités de migration pour une meilleure efficacité dans la lutte contre le crime organisé. “Le crime organisé est une menace qui cherche toujours des moyens pour contourner les contrôles de sécurité que nous mettons en place”, a expliqué le Général Camino Pérez. “C’est pourquoi nous travaillons continuellement à améliorer la coopération entre les différentes institutions en charge de la sécurité afin de nous adapter aux nouvelles stratégies des criminels et d’assurer une réponse plus coordonnée et plus rapide.”

L’Haïti voisin traverse une période d’instabilité marquée par l’essor de gangs criminels, dont Jimmy Chérizier fait partie. Ces gangs sont responsables de nombreuses violences, kidnappings et autres crimes, exacerbant les conditions de vie déjà difficiles dans le pays. Face à cette situation, certains membres des gangs ont été accusés d’avoir tenté de se réfugier en République dominicaine, un pays qui, bien que partageant une longue frontière avec Haïti, a mis en place des mesures strictes pour éviter que les criminels n’entrent sur son territoire.

L’État dominicain a également intensifié ses efforts pour sécuriser la frontière, notamment en renforçant les patrouilles militaires et les contrôles migratoires. Dans ce contexte, la question de la présence de figures criminelles haïtiennes, telles que “Barbecue”, en République dominicaine est un sujet de préoccupation pour les autorités dominicaines, qui se trouvent confrontées à la fois à la pression migratoire et à la nécessité de maintenir l’ordre et la sécurité sur leur territoire. Les déclarations du Général Jorge Iván Camino Pérez visent à rassurer la population dominicaine sur le fait que l’État est pleinement engagé dans la protection de ses frontières et le maintien de la sécurité intérieure. En dépit des affirmations de Chérizier, les autorités dominicaines continuent de souligner qu’aucune preuve n’appuie ces accusations et qu’elles poursuivront leurs efforts pour garantir que les criminels ne bénéficient pas de refuge sur leur territoire.

Le gouvernement dominicain semble déterminé à ne pas laisser la situation en Haïti affecter la stabilité du pays, tout en continuant à lutter contre le crime organisé et à maintenir des relations sécuritaires et diplomatiques étroites avec son voisin haïtien. Dans un environnement régional de plus en plus complexe, la coopération renforcée entre l’armée et les autorités migratoires est un élément clé pour faire face aux défis sécuritaires de la région.

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Jean Rony Poito PETIT FRERE

Journaliste

Journaliste-rédacteur & professeur de sciences sociales. Passionné de la rédaction.

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