Mexique : Des organisations dénonce le manque de volonté politique » du gouvernement mexicain pour prévenir et mettre fin aux enlèvements de migrants

• Par Le Placentin
• 13-01-2024
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Plus de 50 organisations et spécialistes ont dénoncé le « manque de volonté politique » du gouvernement mexicain pour prévenir et mettre fin aux enlèvements de migrants sur le territoire national, parmi lesquels les 31 migrants enlevés à Tamaulipas le 31 décembre et les deux enlèvements massifs d'avril. et mai 2023 à San Luis Potosí, avec respectivement 23 et 50 victimes.

Dans une déclaration signée par des organisations telles que Sin Fronteras, la Fondation pour la Justice et l'Institut pour les Femmes en Migration, il est souligné que la corruption des fonctionnaires est l'une des causes des enlèvements continus et d'autres formes de violence contre les migrants. (INM) et l’impunité.

"Il y a un autre problème qui reste constant tout au long de cette tragédie : l'impunité et le manque d'enquête de la part des autorités impliquées, comme l'Immigration, dont la complicité avec les réseaux criminels est essentielle pour que les crimes contre la population migrante soient possibles", peut-on lire dans le document. .

Selon les organisations, il n'y a pas d'enquête du Bureau du Procureur général (FGR) axée sur la documentation et le démantèlement de la ligne financière de la traite des êtres humains, en plus du fait que les numéros de cas ne sont pas irréguliers selon l'agence. Par exemple, entre 2016 et 2022, l’Unité d’enquête criminelle pour les migrants de la FGR a enregistré 38 plaintes pour délit d’enlèvement de migrants, tandis que l’Unité de politique migratoire du ministère de l’Intérieur a enregistré 94 cas d’enlèvement de migrants entre 2016 et 2022. Janvier et novembre 2023.

Les organisations et les universitaires ont exigé que le gouvernement fédéral prenne des mesures pour résoudre le problème des migrants et garantir la protection des droits des personnes en transit, ainsi que la transparence et l'efficacité des enquêtes sur l'enlèvement du 31 décembre.