Le 24 février 2025, lors du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution appelant à une "fin rapide" du conflit. Cette résolution a été approuvée par 93 pays, tandis que 18 ont voté contre et 65 se sont abstenus. Parmi les nations s'opposant à la résolution figuraient Haïti, les États-Unis et la Russie.
La résolution, rédigée par l'Ukraine, exigeait le retrait immédiat des forces russes, la cessation des attaques contre les civils et l'échange de prisonniers. Cependant, les États-Unis ont proposé une résolution alternative, plus neutre, appelant simplement à une fin rapide du conflit et à une paix durable, sans mentionner spécifiquement l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Cette approche a suscité l'incompréhension parmi les alliés européens des États-Unis.
Par ailleurs, une enquête du Wall Street Journal publiée en septembre 2024 a révélé que, depuis le début de la guerre en février 2022, le conflit avait fait environ un million de victimes militaires, tuées ou blessées, des deux côtés. Cette estimation souligne l'ampleur tragique des pertes humaines résultant de ce conflit prolongé.
En résumé, Haïti s'est aligné vers les positions des États-Unis et de la Russie en votant contre une résolution de l'ONU exigeant le retrait des troupes russes d'Ukraine.
Cette décision intervient dans un contexte où les pertes humaines du conflit dépassent le million de victimes militaires, selon des estimations récentes.
Rappelons qu en Mars 2022, Haïti avait voté OUI pour une résolution exigeant le retrait immédiat des troupes russes en Ukraine. Cette dite résolution a été adoptée par 141 votes pour, 5 votes contre (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord et Syrie) et 35 abstentions parmi lesquels nous trouvons Cuba et la Chine. En ce sens, beaucoup de gens remettent en question le vote d'Haïti le lundi 23 février, est-ce de la diplomatie ou de l'abolocho.
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