Le 22 décembre 2024, Port-de-Paix, dans le département du Nord-Ouest, a été frappée par des pluies torrentielles qui ont provoqué des inondations dévastatrices. Selon un bilan provisoire de la Direction de la protection civile (DPC), ces intempéries ont causé 13 morts, 15 blessés et un disparu dans plusieurs départements, dont le Nord-Ouest, la Grand-Anse, les Nippes et le Nord. À Port-de-Paix, sept personnes ont perdu la vie, et les dégâts sont dramatiques : une centaine de maisons détruites, 500 endommagées, et près de 11 000 établissements inondés. Vingt véhicules ont été emportés par les eaux.
Les sections communales de Baudin, Aubert et Paulin sont les plus durement touchées. Les rivières ont débordé, transformant la ville en un piège mortel. Mais ce qui est encore plus révoltant, c’est l’incapacité des autorités, en particulier des membres du Comité Permanent de Gestion des Catastrophes (CPT), à réagir de manière appropriée face à cette tragédie. Leur silence est assourdissant, leur inaction criminelle. Tandis que la ville est submergée, les autorités locales se contentent de déclarations vides et de promesses sans lendemain.
L’administration communale a annoncé la création d’un Centre d’opérations d'urgence communal (COUC) et la déclaration de l'état d'urgence, mais sur le terrain, rien ne change. Les routes restent impraticables, les services essentiels sont paralysés, et les populations sont laissées à leur triste sort. Les autorités ne semblent guère préoccupées par la situation, ne prenant que des mesures symboliques sans agir concrètement.
L’absence de préparation et de réactivité face à cette catastrophe démontre l’incompétence et l’indifférence des responsables politiques. Une fois de plus, ces derniers font preuve d’un mépris total envers les citoyens qu'ils sont censés protéger. Au lieu de s’engager sur le terrain pour secourir les victimes, ils restent enfermés dans leurs bureaux, loin de la souffrance du peuple. Il est plus que temps de remettre en question leur légitimité et d'exiger des comptes. La solidarité nationale et internationale est urgente pour apporter une aide immédiate aux sinistrés, car les autorités locales ont une nouvelle fois échoué.
Par Maxime Daniel ETIENNE .
0 Commentaire