Port-au-Prince – Le Collectif contre la corruption durcit sa position et réaffirme qu’il ne cédera ni aux menaces ni aux pressions politiques dans son combat pour assainir la gestion publique. Dans une déclaration ferme, la structure a rappelé qu’elle n’entretiendra aucun dialogue avec des personnalités accusées ou soupçonnées de corruption.
Après avoir récemment saisi l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) pour exiger une enquête sur le ministère de l’Agriculture, en raison des déclarations de Moïse Jean Charles et des allégations de pots-de-vin impliquant Bety et Walson Sanon, le Collectif annonce qu’il adressera de nouvelles correspondances à l’UCREF et à l’ULCC.
Ces nouvelles initiatives visent notamment : À enquêter sur NOISE Service Traiteur, une entreprise bénéficiant de contrats alimentaires avec la Police nationale et d’autres institutions, en marge des règles de passation de marchés publics et pour corruprion.
À examiner les scandales financiers de l’OAVCT, où des chèques et des acquisitions auraient été effectués en dehors du cadre légal.
À auditer les fonds mensuels dits d’« intelligence » octroyés aux membres du CPT, ainsi que l’utilisation du budget de guerre de cette structure.
« Nos enquêteurs, avocats et techniciens sont mobilisés. Le peuple haïtien peut être assuré que nous irons jusqu’au bout. Nous ne reculerons pas tant que justice et transparence ne prévaudront pas », a déclaré le Collectif.
Avec cette nouvelle offensive, l’organisation entend démontrer que la lutte contre la corruption reste une priorité nationale et qu’aucun acteur public ou privé ne doit se sentir intouchable.
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