Dans un message fort et symbolique, le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils Aimé a réaffirmé son engagement à lutter contre l’insécurité généralisée et les gangs armés, qu’il considère comme une manifestation profonde de l’injustice sociale et du dysfonctionnement systémique du pays.
« La lutte contre les gangs est avant tout une lutte contre le système, contre les inégalités, pour la justice et le bien du peuple », a-t-il déclaré, évoquant un combat difficile, parsemé de dangers, mais indispensable au changement. Se positionnant dans la lignée des héros de l’indépendance comme Jean-Jacques Dessalines et Charlotin Marcadieu, le chef du gouvernement a comparé son engagement à celui des marrons de l’époque coloniale, porteurs de liberté et de résistance.
« Je suis Marron. Je connais la souffrance, je connais le bonheur », a lancé Alix Didier Fils Aimé, dans un appel à la résilience collective. Il a conclu son intervention par une déclaration d’espoir et de foi en la nation : « Vive l’Haïti de Dessalines, vive Marcadieu, vive le peuple haïtien ! Haïti ne périra pas. »
Ce discours intervient dans un contexte ou Haiti célèbre les 222e anniversaire de la Bataille de Vertières, en plein crise sécuritaire aiguë, marqué par la montée en puissance de groupes armés dans plusieurs régions du pays. Le Premier ministre tente ainsi de rallier la population autour d’un message de résistance nationale et de volonté de changement profond.
0 Commentaire