Des milliers de manifestants sont sortis dans plusieurs villes de pays musulmans pour dénoncer la frappe contre un hôpital à Gaza qui a fait au moins 500 morts. et un alerte maximale prévu pour ce mercredi 18 octobre, le jour prévu de l’arrivée de Joe Biden en Israël. Le Hezbollah libanais a appelé ce mardi soir à un «jour de colère», et l’ancien chef du Hamas Khaled Meshaal a souhaité des manifestations devant les ambassades israéliennes du monde entier, dans un communiqué de l’organisation islamiste.
Cet appel est survenu quelques heures seulement après une violente frappe aérienne ayant touché un hôpital de la ville de Gaza. D’après le Hamas, qui accuse Israël de l’exaction, au moins 200 morts ont été dénombrés. «Que demain, mercredi, soit un jour de colère contre l'ennemi», a appelé le Hezbollah dans un communiqué, dénonçant un «massacre» et un «crime brutal».
Cette frappe a été attribuée par le Hamas à l’armée israélienne qui, elle, a accusé le groupe palestinien Djihad islamique d'en être l'auteur. Ce dernier a qualifié ces accusations de mensonges.
De son côté, Tsahal soupçonne le Djihad islamique palestinien. «D'après des informations que nous avons obtenues des services de renseignements, basées sur plusieurs sources, le Djihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital», a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué. Au moment du tir, «un barrage de roquettes a été tiré par des terroristes à Gaza, passant très près de l'hôpital al-Ahli de Gaza», d'après l'armée, suggérant que l'une d'elles est tombée sur l'établissement. «Que le monde entier le sache: les terroristes barbares à Gaza sont ceux qui ont attaqué l'hôpital à Gaza et pas l'armée israélienne», a de son côté réagi le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, d'après un communiqué de son bureau. «Ceux qui ont brutalement tué nos enfants tuent leurs propres enfants».
De Sanaa, la capitale du Yémen, à Tunis et de Koweït City à Istanbul, en passant par Téhéran, des manifestants ont investi les rues en pleine nuit.
À Beyrouth, la capitale du Liban, des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade américaine, où un incendie s’est déclaré à l’entrée de l’édifice. Des manifestants ont lancé des pierres et planté un drapeau palestinien sur le mur d’enceinte.
Les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.
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