Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a annoncé que, dès l’année académique 2026-2027, les élèves de 1re, 2e et 3e années du premier cycle fondamental progresseront automatiquement vers la classe supérieure. Cette décision s’applique à toutes les écoles, publiques comme privées, et vise à simplifier le parcours scolaire des jeunes apprenants.
Cette réforme s’appuie sur le rapport d’évaluation du MENFP, qui révèle un nombre significatif d’élèves doublant ou quittant prématurément le cycle fondamental. Selon le ministère, ces situations représentent non seulement une perte de temps pour les enfants, mais aussi un gaspillage considérable de ressources pour l’État et les familles, freinant le développement académique des élèves.
Pour assurer une mise en œuvre efficace, un groupe de suivi a été constitué. Sa mission sera de superviser la promotion automatique, d’évaluer les résultats et de définir les responsabilités de chacun, afin que chaque élève bénéficie d’un encadrement adéquat tout au long de sa progression.
Le MENFP appelle également à la mobilisation des enseignants, des directeurs d’école et des parents. L’objectif est clair : accompagner les élèves dans leur parcours scolaire tout en veillant à maintenir un niveau pédagogique satisfaisant, afin que cette mesure ne compromette pas la qualité de l’apprentissage.
Pour le ministère, la décision est justifiée face à la perte de temps et au gaspillage d’argent. Mais qu’en est-il de la maîtrise des acquis par les élèves ? Cette réforme, bien qu’utile, invite à la réflexion pour concilier fluidité du parcours et qualité de l’éducation.
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