Le 24 décembre 2024, Florise Desronvil, journaliste haïtienne, a été gravement blessée lors de la fusillade à l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH). Touchée par deux balles, dont l’une logée près de son bassin, elle risque la paralysie si elle ne reçoit pas des soins spécialisés à l’étranger. Cependant, ces soins sont inaccessibles en Haïti, et l’État haïtien semble une nouvelle fois absent dans cette situation de crise.
Ce n’est pas la première fois que l'État haïtien fait preuve d’inaction face à la souffrance de ses citoyens. Après cet incident tragique, Florise Desronvil a demandé une aide urgente, mais le ministre révoqué de la Santé, plutôt que de répondre aux besoins de la population, a boudé la convocation de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), se comportant en toute impunité. Ce comportement démontre une fois de plus l’indifférence et le manque de responsabilité du gouvernement face aux crises sanitaires et sociales qui frappent le pays.
Aujourd’hui, la vie de Florise est en danger. Elle ne peut pas attendre. Son soutien d’urgence est une question de dignité humaine et de justice sociale. L'État haïtien doit agir immédiatement pour garantir l'accès aux soins nécessaires à sa survie. Ce n'est pas seulement la vie de Florise qui est en jeu, mais celle de milliers de citoyens haïtiens laissés pour compte par un système de santé défaillant.
La communauté internationale, les organisations humanitaires et les citoyens doivent se mobiliser pour sauver Florise. Il est impératif que l’État prenne ses responsabilités et qu’il soutienne ceux qui, comme Florise, sont laissés pour compte. Nous demandons une action immédiate : un financement pour ses soins, l’ouverture d’un fonds de solidarité, et un engagement de la part de l’État pour garantir des soins dignes à tous ses citoyens.
*L’urgence est là : il est temps d’agir. Sauvez Florise Desronvil avant qu’il ne soit trop tard !
Maxime Daniel ETIENNE
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