Le campus Henry Christophe de Limonade, conçu comme un symbole d’équité et de décentralisation de l’enseignement supérieur dans le Grand Nord, traverse aujourd’hui une période de fragilité. Des milliers d’étudiants y poursuivent leurs études, malgré des conditions matérielles qui se détériorent dangereusement.
Toitures dégradées, dortoirs restés inachevés, céramiques arrachées, bus hors service : les infrastructures, jadis porteuses d’espoir, témoignent désormais d’un manque criant d’entretien. Ce lieu, qui devait incarner l’excellence académique et l’ancrage régional, se trouve confronté à une dégradation inquiétante.
Face à cette situation, une délégation du Fonds National de l’Éducation (FNE), conduite par la Directrice générale Sterline Civil, s’est rendue sur le campus le dimanche 7 septembre. Cette mission a permis de mesurer l’ampleur des défis, d’échanger avec les responsables et de recueillir leurs priorités urgentes.
La visite traduit une volonté claire : engager un appui financier, initier des travaux de réhabilitation et poser les bases d’un accompagnement durable. Pour le FNE, il s’agit de redonner confiance à la communauté universitaire et d’assurer aux étudiants un cadre d’apprentissage plus sûr et plus digne.
Mais au-delà de l’intervention ponctuelle, c’est l’avenir même du campus qui se joue. Préserver cet espace de savoir et de création, c’est protéger l’opportunité pour une génération entière de jeunes du Grand Nord d’accéder à une éducation de qualité, sans être contraints de quitter leur région.
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