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Société

Martine Moïse dénonce 51 mois d’impunité et de souffrance après l’assassinat du président Jovenel

Il y a cinquante et un mois, la tragédie qui a frappé la famille Moïse et la nation haïtienne reste une blessure ouverte. Dans une note publiée sur son compte X, Martine Moïse dénonce avec force ce qu’elle appelle la capture du pouvoir par des oligarques et des politiciens terroristes, et décrit 51 mois de violences, de massacres et d’impunité documentés par le mouvement #Jistis.

Elle met en lumière la souffrance des populations, les tentatives répétées d’étouffer la vérité et la lassitude croissante d’un peuple qui ne supporte plus un système responsable, selon elle, de la mort du président.

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Martine Moïse rappelle aussi la douleur intime de la famille du président et appelle à la patience et à la persévérance : « Avec de la patience, nous verrons le voyage des fourmis », écrit-elle, opposant la justice divine à la justice humaine et dénonçant le paradoxe entre une justice qui parfois progresse à l’étranger et l’impunité qui règne encore sur le terrain.

Contexte judiciaire et politique : Depuis l’assassinat du président le 7 juillet 2021, l’enquête a pris des tournants complexes et douloureux. Des dizaines de personnes ont été inculpées, et parmi les développements majeurs figurent des mises en examen et des transferts de dossiers qui ont rendu le processus long et contesté. Des médias internationaux ont rapporté des inculpations impliquant des personnalités et des rebondissements qui alimentent l’émotion et la défiance populaire envers les institutions chargées de rendre la justice.

La note de Martine Moïse s’inscrit dans ce contexte : elle dénonce les « divertissements » politiques et médiatiques pendant que, dit-elle, la violence continue quartier par quartier. Elle appelle les citoyens à garder les yeux ouverts et laisse transparaître un avertissement clair contre les « vieilles manœuvres » qui, selon elle, ne fonctionnent plus.

Ce que cela signifie pour la société haïtienne : La parole de la veuve du président a une portée symbolique et politique. Elle rappelle que la quête de vérité et de responsabilité ne relève pas seulement d’un procès ou d’une procédure, mais d’un processus collectif qui engage la société civile, les médias, les familles des victimes et la communauté internationale. Les divisions politiques, la faiblesse des institutions et la violence endémique compliquent l’accès à une justice perçue comme indépendante et efficace.

Appel et perspectives : La note de Martine Moïse est un appel à la vigilance et à l’action citoyenne : elle exhorte à ne pas céder à la résignation et à soutenir la recherche de la vérité. Qu’il s’agisse de justice humaine ou de foi en une justice supérieure, son message converge vers une seule urgence rompre avec l’impunité et réparer, autant que faire se peut, les dommages infligés à la nation.

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Jean Rony Poito PETIT FRERE

Journaliste

Journaliste-rédacteur & professeur de sciences sociales. Passionné de la rédaction.

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