Des voix continuent de s'élever à travers le pays pour exiger le départ du PM de facto Ariel Henry conformément à l'accord du 21 décembre qu'il a lui-même signé. En ce sens, aux Gonaïves, des milliers de manifestants ont foulé le macadam dans la matinée du mardi 6 février 2024, toujours dans l'objectif de demander au Premier ministre Henry de tirer sa révérence.
Par ailleurs, un peu plus tard dans la journée, plusieurs rues de la cité de l'indépendance ont été prises d'assaut par des hommes de Raboto, armés pour certains. Cet incident a engendré le vandalisme de plusieurs institutions étatiques, notamment les bureaux de l'OAVCT, la Douane et le Tribunal de paix section nord.
Alors que des agents de l'Unité départementale de maintien d'ordre (UDMO) et de la Brigade d'intervention (BI) étaient sur le parcours en vue de contrôler les actions de la foule pour éviter des dérapages, des hommes lourdement armés ont été remarqués parmi les manifestants.
À un moment de la journée, les activités avaient apparemment touché à leur fin. Cependant dans l'après-midi, les bureaux régionaux de la douane, de l'OAVCT et le Tribunal de paix section Nord de la ville ont été saccagés par des individus. Lors de cette attaque, des documents et objets ont été emportés et d'autres disséminés ça et la.
Toutes les activités étaient au point mort pendant la journée du lundi dans la ville des Gonaïves. À l'aube du jour, des tirs à l'arme automatique ont été entendus. Les protestataires n'entendent pas baisser pavillon, ils continuent de réclamer le départ du docteur Ariel Henry qui ne cesse de confirmer son incapacité quant à la bonne gouvernance du pays.
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