L’ancien président hondurien Juan Orlando Hernández, condamné à 45 ans de prison aux États-Unis pour trafic de drogue, a retrouvé la liberté grâce à une grâce présidentielle accordée par Donald Trump.
Arrêté en 2022 et reconnu coupable d’avoir participé à un vaste réseau de narcotrafic, l’ex-chef d’État a finalement été libéré après quatre années de détention. Sa femme a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux, célébrant ce qu’elle décrit comme « un jour de justice et d’espoir ».
Condamné notamment pour avoir protégé et facilité le passage de tonnes de cocaïne vers les États-Unis, Hernández avait été accusé par les procureurs fédéraux d’avoir transformé le Honduras en un véritable « narco-État ». Les autorités américaines soutenaient qu’il avait utilisé les ressources de l’État pour favoriser les cartels et sécuriser le pouvoir politique de son parti. Cette image avait profondément marqué son mandat et sa réputation internationale.
De son côté, Donald Trump a présenté la grâce comme un geste de réparation politique, dénonçant ce qu’il considère comme un « coup monté » orchestré par son prédécesseur Joe Biden. Selon lui, le procès contre Hernández aurait été motivé par des intérêts partisans plutôt que par la recherche de la vérité. Cette décision, déjà largement débattue, risque d’alimenter de nouvelles tensions politiques et diplomatiques, tant aux États-Unis qu’en Amérique centrale.
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