Dans un communiqué publié à la télévision nationale, le Niger a affirmé que les "incessants efforts" de M. Macron "en faveur d’une invasion du Niger visent à perpétuer une entreprise néocolonialiste sur le peuple nigérien".
le vendredi premier septembre , le porte-parole du régime, le colonel-major Amadou Abdramane a dénoncé des propos tenus lundi dernier par le président français Emmanuel Macron, estimant qu'ils constituaient une "ingérence supplémentaire flagrante dans les affaires intérieures du Niger".
lundi dernier, Emmanuel Macron avait appelé "tous les Etats de la région à avoir une politique responsable", rappelant que la France soutient "l'action diplomatique et quand elle le décidera militaire" de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) "dans une approche de partenariat".
Vendredi, il a répété que les militaires n'ont "aucune légitimité" et que la France ne prendra des décisions sur le Niger uniquement "sur la base d'échanges avec le président Bazoum" dont il a salué "l'engagement, l'action et le courage".
La France a affirmé plusieurs fois son soutien à la Cedeao qui brandit depuis plusieurs semaines la menace d'une éventuelle intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger et libérer le président Mohamed Bazoum, retenu prisonnier au palais présidentiel depuis le putsch du 26 juillet.
Vendredi 1er septembre, des milliers de personnes se sont massées devant la base de l'armée de l'air nigérienne qui abrite les forces françaises dans la capitale.
Ce "sit-in" organisé à l’appel du Mouvement M62, une coalition d’organisations de la société civile hostile à la présence militaire française au Niger, a été précédé par de nombreux rassemblements aux revendications similaires depuis le coup d'Etat, et doit durer jusqu’à dimanche. "La France doit partir et elle partira, car elle n'est pas chez elle au Niger", a déclaré à la foule Falma Taya, une responsable du Mouvement M62.
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