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Immigration

Des défenseurs des droits humains poursuivent l'administration Trump pour avoir bloqué la fin prématurée du TPS pour les Haïtiens et Vénézuéliens

Des groupes de défense des droits humains représentant des migrants haïtiens et vénézuéliens ont déposé une plainte contre l'administration Trump devant un tribunal fédéral du district de Boston, dans le but de bloquer la décision de mettre fin prématurément au statut de protection temporaire (TPS) pour ces populations. Cette action en justice a été initiée ce lundi par trois organisations, selon NBC News.

Le mois dernier, l'administration Trump a annulé la prolongation du TPS, qui avait été accordée sous le président Joe Biden et qui devait durer jusqu'en février 2026. Cette décision exige que les Haïtiens retournent dans leur pays d'origine d'ici le 3 août 2025, et les Vénézuéliens d'ici le 2 avril de la même année. Les avocats des droits civils, représentant les groupes ainsi que quatre personnes vivant aux États-Unis sous le TPS, affirment que ce procès est le premier déposé spécifiquement au nom des Haïtiens sous ce programme.

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Le TPS, qui permet à des millions de migrants de rester temporairement aux États-Unis, est un dispositif crucial pour ceux qui ont fui la violence, les bouleversements politiques et les catastrophes naturelles dans leur pays d'origine. L'avocate principale du LCR, Mirian Albert, a déclaré dans un communiqué : « Le TPS est une bouée de sauvetage essentielle pour les immigrants qui ont fui la violence extrême, les bouleversements politiques et les catastrophes naturelles dans leur pays d'origine. »

La Maison-Blanche n'a pas répondu aux demandes de commentaires concernant cette plainte. La région de Boston, qui abrite près de 50 000 Haïtiens selon le Centre d'apprentissage des immigrants, est l'une des plus grandes communautés haïtiennes des États-Unis. Paul Simon, un Américain haïtien à Boston, a exprimé son désaccord avec la politique de Trump, affirmant qu'il avait voté pour le président à plusieurs reprises, mais qu'il ne croyait pas que le président avait le droit de mettre fin prématurément au TPS. « Si le TPS de quelqu'un n'expire pas avant 2026, il ne devrait pas être en mesure de le démarrer avant 2026 », a ajouté Simon.

Cette bataille judiciaire pourrait avoir des implications majeures pour les milliers de migrants qui dépendent du TPS pour leur sécurité et leur stabilité aux États-Unis.

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Jean Rony Poito PETIT FRERE

Journaliste

Journaliste-rédacteur & professeur de sciences sociales. Passionné de la rédaction.

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