Battu et éliminé de la Ligue des Champions au terme d’une demi-finale retour folle et irrationnelle (4-3 a.p.), le FC Barcelone ne digérait pas l’arbitrage de Szymon Marciniak après la rencontre.
C’est une soirée dont on se souviendra pendant très longtemps. Celle qui nous fait aimer le football. Au terme d’une rencontre d’une rare intensité et aux multiples rebondissements, l’Inter est venue à bout du FC Barcelone dans cette demi-finale retour de Ligue des Champions (4-3 a.p., 7-6 score cumulé) et se qualifie pour la seconde finale en trois saisons. Les protagonistes de la soirée sont passés par toutes les émotions et risquent d’avoir du mal à trouver le sommeil.
Les Barcelonais vont sûrement avoir mal à la tête pendant un moment, eux qui ont tenu pour la seule et unique fois dans cette double confrontation la qualification de la 87e minute à la 90e+3. Sur cette action d’ailleurs, le pied de Dumfries fait-il faute sur celui de Gerard Martin ? Difficile d’en juger à la vue des images. Le sujet de l’arbitrage de Szymon Marciniak est pourtant vite venu sur la table dans les discours d’après-match. C’est par exemple le cas de Ronald Araujo.
Araujo, Garcia, Flick, tous contestent les décisions arbitrales : L’Uruguayen en est sûr, il y avait faute sur son coéquipier. «Je pense que Gerard a été victime d’une faute lors du 3-3. L’arbitre a influencé le résultat, mais il n’y a pas lieu de chercher des excuses. La mentalité est très bonne, et cette génération sera de retour l’année prochaine.» Avant cela, il y avait déjà eu le pénalty concédé par Pau Cubarsi en première période sur Lautaro Martinez. Le défenseur fauche l’Argentin, qui met son pied en opposition, ce que conteste Eric Garcia.
«Pour moi, en tant que défenseur, il n’y a pas penalty», explique le premier buteur barcelonais de la soirée. Hansi Flick aussi a du mal à avaler. «Certaines décisions arbitrales ont été injustes, et nous devons le dire aussi. Je n’aime pas parler de l’arbitre. Je lui ai dit ce que je pensais, mais je ne le répéterai pas ici.» Toute soirée mythique a également son lot de décisions arbitrales. Celle-ci n’y échappe pas, pour le plus grand malheur des Blaugranas.
Le Placentin avec FOOTMERCATO
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