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Hillary Clinton dénonce la «stupidité» de l’administration Trump après le scandale des fuites de plans militaires

Dix-huit hauts responsables de l’administration Trump ont entraîné la fuite de plans militaires américains via l’application Signal. Hillary Clinton a souhaité les dénoncer haut et fort, dans une tribune qu’elle a fait paraître dans le New York Times intitulée «Jusqu’où irons-nous dans la stupidité ?» Après avoir rappelé l’inconscience des dirigeants qui ont «mis en danger nos soldats en partageant des plans militaires», Clinton estime que cet épisode «n’est que le dernier d’une série de blessures auto-infligées par la nouvelle administration, qui gaspille la puissance de l’Amérique et met en danger notre sécurité nationale».

Selon elle, «dans un monde dangereux et complexe, il ne suffit pas d’être fort. Il faut aussi être intelligent». Elle déplore qu’ait été abandonné le «smart power» qu’elle avait soutenu sous Obama, à savoir «l’aide au développement», «la puissance économique» et «l’influence culturelle». Elle n’hésite pas à qualifier l’approche trumpiste de «dumb power» («pouvoir stupide»), et redoute une Amérique «de plus en plus aveugle et incompétente, faible et sans amis».

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L’ancienne première dame s’en prend à la vague de licenciements massifs menée par l’administration Trump. Elle évoque les «centaines de fonctionnaires chargés de protéger les armes nucléaires», les «généraux haut gradés» ou des membres des «agences de renseignement» dont les emplois sont menacés. Elle tance également le projet de fermetures d’ambassades et de consulats, qu’elle juge pourtant essentiel «pour prendre des décisions éclairées». «Le leadership est difficile. Mais notre meilleure chance de bien faire les choses et de maintenir notre pays en sécurité est de rendre notre gouvernement plus fort, pas de l’affaiblir», estime-t-elle.

Enfin, Hillary Clinton affirme que les États-Unis sont observés par les dirigeants du monde entier «pour voir si démocratie peut encore fonctionner». «Si l’Amérique est gouvernée comme une république bananière, avec une corruption flagrante et un leader qui se considère au-dessus de la loi, nous perdrons ce débat», conclut-elle.

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